Perles du rock progressif

tumblr_pfw2r5tiHX1tekavlo1_500À bien des égards, le progressif fut la continuité du psychédélique. Stimulés par la vague créative des années 1960, les groupes prog utilisèrent les nouveaux moyens techniques mis à leur disposition le synthétiseur et le studio 24 pistes et ajoutèrent des éléments du jazz, du folk et de la musique classique pour repousser les limites du format rock. Pourquoi les Britanniques ont-ils autant dominé ce genre ? Je ne saurais répondre. Tout ce que je sais, c’est que ce fut ma porte d’entrée vers la musique plus élaborée. Les albums suivants ne sont pas toujours les meilleurs ; il s’agit plutôt d’une sélection personnelle basée sur ceux que j’ai connus et qui m’ont semblé avoir tenu la route.

Lire la suite

Quelques perles jazz

imageSans être un grand connaisseur de jazz, j’ai eu la chance au fil des ans de tomber sur certains disques qui ont su conquérir mon cœur. Cet article ne prétend pas faire la nomenclature des meilleurs disques de l’histoire du jazz. Il ne s’agit que d’une sélection personnelle. (Une liste de lecture est disponible à la fin de l’article).

Cannonball Adderley – Something’ else [1958]

Mes parents avaient ce disque dans leur collection Lire la suite

Women – Charles Bukowski [1978]

On a souvent reproché à Bukowski d’être misogyne et phallocrate; Bernard Pivot l’a même traité de pornographe à l’émission Apostrophes — un moment d’anthologie de la télé. On peut l’accuser de bien des maux, la vérité c’est que Bukowski est un misanthrope; autrement dit, il a une aversion pour le genre humain, hommes et femmes confondus.

Alors voilà, Buko nous raconte moult épisodes tous plus désopilants les uns que les autres au sujet de ses femmes. Tous les moyens sont bons pour tremper son poireau et, malgré les nombreuses scènes de baise racontées dans le détail, on n’a pas l’impression de lire de la pornographie. En fait, ses mésaventures avec le beau sexe sont plutôt un hommage qu’un récit pornographique. Lire la suite

« En une heure, j’ai connu Lydia Lunch, Blondie, tous les Ramones, Richard Hell, Lester Bangs et plusieurs autres. »

1-6fa1j6p4igdvnolu7cmjsgJ’avais rendez-vous ce soir-là. J’ai enfilé mon gréement d’hiver et suis parti en avance, au cas où je me perdrais — comme la 1re fois où j’étais allé chez elle. Avec ses rues dans toutes les directions, le West Village est un véritable labyrinthe. Je suis passé par la 6e avenue afin d’éviter l’ennui de la 5e. Mon gros chapeau d’hiver attirait le regard de certains passants, c’était comique. J’ai dit au portier qui je venais voir. Il m’a demandé son numéro d’appartement. Lire la suite

Perles de la musique fusion

miles-davis-bitches-brew-1970

À la fin des années 1960, beaucoup se tournent vers la pop et les grands jazzmen assistent, impuissants, à l’érosion de leur auditoire qui en a assez du free jazz.

Après avoir vu Sly and the Family Stone remplir le Madison Square Garden de NY plusieurs soirs d’affilée, Miles Davis décide de greffer des éléments rocks à sa musique — notamment la basse électrique — ce qui crée une commotion dans le jazz. Ça lui donnera un regain de vie, même si certains puristes ont sévèrement critiqué ce tournant vers la pop. 

Lire la suite

Frank Zappa and the Mothers of Invention : One size fits all [1975]

Parmi les 60 et quelques albums de Frank Zappa, vous pouvez en choisir plusieurs sans trop vous tromper. Les choix les plus évidents sont : We’re Only In It For The Money – Hot Rats – The Grand Wazoo – Overnight Sensation – Apostrophe – One Size Fits All – Joe’s Garage – Sheik Yerbouti… Mais même avec ces albums, vous serez loin d’avoir tout entendu de ce prodige. Lire la suite